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lundi 30 avril 2018

Cinema | Movies I've seen #18 (March 2018)

Bonjour, bonsoir tout le monde! Avec un peu beaucoup de retard, je partage avec vous mon avis sur tous les films que j'ai vu au mois de mars. J'ai mis un peu de temps à écrire cet article parce qu'il n'a pas toujours été évident pour moi de trouver les mots pour exprimer mon opinion sur certaines oeuvres. J'espère en tout cas que cet article vous plaira et vous souhaite une bonne lecture!

01/03/18 : Moi, Tonya de Craig Gillespie. Je ne vais pas vous mentir : je ne connaissais pas Tonya Harding avant d'avoir vu ce film. Si je suis allée le voir c'est 1. pour les acteurs 2. parce que j'adore les biopics. Les acteurs sont excellents : Margot Robbie toujours parfaite et qui, même enlaidie, reste toute aussi belle face à Allison Janney en mère diabolique (dont j'avais beaucoup aimé le rôle de belle-mère notamment dans Juno de Jason Reitman). Le montage dont j'ai trouvé le tempo très entrainant et original est assez épatant (le film a d'ailleurs été nommé aux Oscars dans cette catégorie). Cependant, j'ai trouvé la mise en scène un peu instable dans son ensemble et le choix du ton n'était pas tout à fait clair : le début du film est très drôle (humour noir, cynisme) puis on tombe un peu dans le drame et cela devient moins intéressant. C'est un bon film en tout cas malgré ses quelques défauts. 
03/03/18 : Lady Bird de Greta Gerwig. Si je suis allée voir ce film c'est encore une fois pour le casting et surtout pour Greta Gerwig et Saoirse Ronan. Si j'ai été un peu déçue par l'ensemble, le film ne manque pas de charme et de séquences touchantes auxquelles on peut s'identifier. Ce n'est donc pas révolutionnaire certes mais c'est plaisant à regarder et pour un premier long-métrage c'est vraiment pas mal du tout. Si vous avez donc envie de voir quelque chose de relaxant avec un peu de réflexion quand même et notamment pour l'univers de la réalisatrice, c'est une oeuvre que je conseille de visionner. 
04/03/18 : Le vent se lève de Ken Loach. Cela faisait une éternité que je devais voir ce film (cela remonte précisément à quand je suis partie en Irlande c'est-à-dire il y a trois ans). Aussi, connaissant désormais le talent d'acteur de Cillian Murphy (vive Peaky Blinders) j'avais d'autant plus envie de le découvrir. Je serais franche et directe : je me suis un peu ennuyée. J'ai eu du mal à m'identifier aux personnages et à m'attacher à eux. Du même réalisateur, j'ai vraiment préféré Jimmy's Hall ou encore Moi, Daniel Blake dont je vous avais parlé dans >> cet article <<. Déception...
05/03/18 : La fête est finie de Marie Garel-Weiss. De base je ne pense pas que je serais allée voir ce film si on ne m'avait pas proposer de le voir. Verdict : le scénario ainsi que la mise en scène sont sans surprises et je me suis même demandée qu'est-ce qui avait poussé la réalisatrice à faire ce film. J'ai apprécié le jeu des actrices cependant et j'ai trouvé leur alchimie évidente ce qui est bon point. Meh...
05/03/18 : La forme de l'eau de Guillermo del Toro. En quelques mots je dirais que ce genre de cinéma est celui qui réconcilie avec la vie, celui qui, personnellement, me fait rêver. On retrouve l'univers du réalisateur, son affection pour la couleur verte et les créatures monstrueuses. Pour moi tout est maitrisé dans ce film : le scénario est poignant, les acteurs excellents, les décors tout comme les costumes sont sublimes, la musique (la bande son composée pour le film ainsi que toutes les chansons pré-existantes) accompagne à la perfection les images. Bref, vous l'aurez comprit : GROS coup de coeur pour le dernier bébé de Guillermo. 
06/03/18 : Call me by your name de Luca Guadagnino. J'avais babysitting ce matin-là et après être allée déposer la petite je suis allée voir ce film dont j'avais beaucoup entendu parler (comme tout le monde sur la planète Terre je pense). Dès le générique, j'ai été intriguée et j'ai redoublé d'attention. Je ne vais pas passer par quatre chemins : ce film m'a totalement bouleversée. Quand les lumières de la salle obscure se sont rallumées il a été difficile pour moi de m'arrêter de pleurer tellement j'étais émue et en totale admiration. Je suis allée le voir une deuxième fois depuis (un mois après) et il a produit le même effet magique sur moi. Selon mon humble avis, c'est une oeuvre nécessaire. Le premier amour, le passage à l'âge adulte, la relation enfant-parent, l'acceptation de son désir, de ses émotions et plus généralement de sa personne, tels sont les sujets dont parlent à merveille ce film. Moins objectivement, pour aller baver devant la performance (et la beauté) de Timothée Chalamet, cela vaut le coup de "sacrifier" deux heures de sa vie. Je recommande plus que tout! 
08/03/18 : Je la connaissais bien d'Antonio Pietrangeli. Au mois de mars j'ai décidé qu'il était temps que j'aille un peu plus fréquenter les salles indépendantes de la Rive Gauche de Paris. Je suis donc allée voir ce film italien de 1965 au cinéma Ecoles 21. C'est de la belle Stefania Sandrelli dont j'ai envie de parler dans cette critique parce que le film ne tourne (presque) qu'autour d'elle. Le personnage qu'elle interprète c'est-à-dire une jeune femme qui ne sait pas trop ce qu'elle désire faire de sa vie si ce n'est d'en profiter un maximum sans faire beaucoup d'efforts a autant de magnétisme que de défauts. Le charme fonctionne en tout cas et j'ai été enchantée par ce film bien qu'un peu déçue par la fin.
09/03/18 : Solaris d'Andreï Tarkovski. Quand j'ai vu qu'ils passaient des Tarkovski au Grand Action je n'ai pas hésité une seconde. Je n'avais encore jamais regardé ce film alors c'était l'occasion parfaite. J'avoue que je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans l'histoire et j'ai trouvé l'ensemble un peu long (le film dure trois heures)... L'ambiance anxiogène est réussie cependant et l'image est totalement époustouflante. J'ai préféré de TRÈS loin Stalker.
09/03/18 : Black Panther de Ryan Coogler. Selon moi, il y a autant de bons points que de mauvais points dans ce film. Le personnage du méchant (joué par Michael B. Jordan que j'avais découvert dans la série Parenthood) a plus de charisme que le personnage principal (qui est un roi je le rappelle). Malheureusement, le méchant n'est pas si méchant que ça et c'est bien dommage. J'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de stéréotypes cependant, les personnages féminins étaient plus intéressants que ceux de Wonder Woman (même si elles restent encore et toujours dépendantes d'un homme). Bref, c'était divertissant mais pas de là à se rouler par terre non plus.
11/03/18 : Amore de Luca Guadagnino. Ayant adoré Call my by your name, je me suis dit qu'il serait bien de découvrir une autre oeuvre du réalisateur italien. Si j'ai beaucoup moins aimé ce film là, j'ai apprécié reconnaître sa pâte. En effet, on retrouve la famille bourgeoise, les séquences à table, la passion, le désir, l'amour pour la culture, le mélange des langues et j'ai trouvé très intéressant de comparer les deux films et ce en quoi j'en ai préféré plutôt un que l'autre. 

12/03/18 : Le miroir d'Andreï Tarkovski. Encore une fois, je ne peux mentir et dire que j'ai été emballée par ce film. Toujours aussi beau esthétiquement, j'ai été, encore une fois, comblée en terme d'image. Toutefois, étant donné qu'il s'agit de souvenirs, l'histoire est difficile à comprendre à cause de sa construction complètement éclatée. Si j'ai beaucoup aimé le début, plus le film avançait plus j'avais du mal à suivre. L'expérience était donc déroutante mais pas inintéressante. Je pense que c'est un long-métrage qu'il faut voir plusieurs fois et peut-être essayer de ne pas trop analyser. Affaire à suivre...
13/03/18 : Un enfant attend de John Cassavetes. Premier film que je voyais du réalisateur et c'était au cinéma, à la Filmothèque du Quartier Latin plus précisément. Malgré le fait que j'avais un homme très âgé qui n'arrêtait pas de se racler la gorge juste derrière moi, j'ai apprécié ce film. La mise en scène est efficace, les acteurs sont bons, le scénario aussi. Que demander de plus? 


15/03/18 : America de Claus Drexel. Pour faire court, il s'agit d'un documentaire à la photographie magnifique mais au sujet moins intéressant que ce que je pensais. Il s'agit ici d'un questionnement sur les dernières élections présidentielles des États-Unis et plus particulièrement sur Donald Trump et ce qu'en pense la population américaine. Pour son film, le réalisateur d'America a décidé de donner la parole aux habitants d'un petit village en Arizona. Si au début c'est divertissant, on a très vite fait le tour et ça devient quelque peu répétitif. 
18/03/18 : Jurassic Park de Steven Spielberg. À l'occasion de la sortie du dernier film du maître (Ready Player One), le cinéma Max Linder Panorama (mon cinéma préféré de Paris) a organisé une nuit consacrée à Steven Spielberg. Trois films ont été diffusé cette nuit-là dont Jurassic Park que je n'avais encore jamais vu (hurlez si vous le voulez c'est la vérité et j'assume totalement). En terme de réalisation, c'est indéniablement bien et ce que je vais dire est vraiment bête mais malheureusement je n'aime pas les dinosaures et surtout pas quand ils sont méchants. Je pense d'ailleurs que si j'avais vu ce film enfant j'aurais été traumatisée! En tout cas c'est du grand cinéma de divertissement comme Spielberg sait si bien en faire et je pense que si je l'ai moins apprécié que certaines personnes c'est tout simplement parce que je l'ai découvert tard et par moi-même alors que selon moi, c'est davantage un film de transmission : un frère qui le montre à sa petite soeur ou père à son fils etc... 
18/03/18 : Intelligence Artificielle de Steven Spielberg. Encore un autre film de Spielberg que je n'avais jamais vu! Cependant, j'avais étudié quelques séquences en cours de cinéma pour ses effets spéciaux révolutionnaires (à l'époque, c'est-à-dire en 2001) et il était sur ma liste de films à voir depuis un moment. I.A. est une oeuvre singulière, ambitieuse et un peu à part dans la filmographie conséquente du réalisateur. Le scénario est prenant et demande une attention particulière et malgré le fait qu'il était 5h du matin quand je l'ai vu (c'était le dernier film de la nuit au Max Linder), je ne regrette pas de l'avoir enfin découvert. L'histoire n'est vraiment pas très joyeuse et je ne vous cacherais pas que je me suis sentie toute bizarre après être sortie de la salle; j'étais à la fois perturbée, confuse et intriguée. En plus de cela, d'autres facteurs on fait que j'étais d'autant plus remuée : il était huit heures, un dimanche matin, il neigeait dehors, je n'avais pas dormi depuis 35 heures et je n'étais, physiquement, pas au top de ma forme (gros rhume + premier jour de règles). Autant vous dire que j'étais dans un état second! Néanmoins, avec du recul, je peux maintenant dire que l'expérience ne fut pas déplaisante bien que ce film ne soit pas mon préféré de Spielberg. À voir en tout cas, parce que je n'ai jamais rien vu de pareil et que c'est un sacré objet cinématographique. 
20/03/18 : La belle et la belle de Sophie Fillières. Un drôle d'oiseau ce film! Dès que j'ai vu la bande-annonce au cinéma je me suis dit qu'il fallait que je le vois. Plusieurs raisons m'ont donné envie : 1. le casting (j'aime beaucoup Sandrine Kiberlain, Agathe Bonitzer m'intrigue et je ne peux résister au charme évident de Melvil Poupaud) 2. le scénario 3. le fait que cela soit un film français. Bref, j'avais hâte mais j'avais tout de même une petite réserve : et si le film vendu dans la bande-annonce ne répondait pas à mes attentes? Honnêtement, j'ai passé un très bon moment à regarder ce film. Je me suis laissée emportée par cette histoire farfelue et surtout j'y ai cru. Si il a quelques maladresses, le tout reste vraiment réussi et la mise en scène, bien que pas forcément originale, était maitrisée, efficace. Il y a tout un jeu avec les couleurs rouge et bleu et j'ai trouvé les costumes particulièrement beaux. Ce n'est vraiment pas prise de tête et c'est très séduisant. Je le reverrai bien!

21/03/18 : The Disaster Artist de James Franco. Je n'ai jamais vu The Room de Tommy Wiseau mais j'en avais déjà entendu parlé. Quand j'ai appris que James Franco allait faire un film sur la réalisation de ce nanar cultissime, cela m'a donné d'autant plus envie de le voir (alors que je vous écris depuis mon lit, je ne l'ai toujours pas regardé mais ça ne saurait tarder). Revenons au sujet de base : The Disaster Artist. J'ai passé un très bon moment à voir James Franco interpréter cet être étrange qu'est Tommy Wiseau d'autant plus que la véritable star de ce film c'est bel et bien lui. Certains diront que James Franco est totalement imbu de sa personne et que ce long métrage est une énième blague mais je ne suis pas de ces personnes. Le film est véritablement plaisant, drôle et parfois même touchant. C'est aussi et avant tout un hommage au cinéma, à la création d'une oeuvre et à la satisfaction de réaliser un rêve. Parce que c'est de ça dont parle le film : un homme qui a un rêve et qui va tout faire pour l'exaucer. Le message est beau et je l'ai reçu! Enfin, faut-il voir The Room avant? Non, pas forcément et j'en suis la preuve même. 

23/03/18 : Chien de Samuel Benchetrit. Avant de partir en Israël, il m'a semblé bon d'aller voir ce film qui, je le savais, ne passerait plus en salles à mon retour. Vincent Macaigne, dont je vous ai parlé de nombreuses fois dans mes articles cinéma, est la raison principale pour laquelle je suis allée voir ce film. D'une autre part, je l'avoue, c'est le scénario qui m'a intéressée. Malheureusement, j'ai plus été déçue que conquise par cette oeuvre. Je n'ai pas du tout réussi à comprendre le ton du film et j'ai eu énormément de mal à avoir de l'empathie pour le personnage principal. Perturbant...

Voici donc pour les films que j'ai vu pendant le mois de mars! Dites-moi lesquels vous avez vus ou ceux que vous aimeriez voir en commentaires et je me ferai un plaisir de vous répondre ou vous conseiller. Je vous souhaite à tous une merveilleuse soirée et vous retrouve très vite!


Total films vus au cinéma : 14
Total films vus en dvd : 3
Total films vus sur Netflix : 0
Total films vus tous supports : 17

2 commentaires:

  1. j'ai plus été déçue que conquise par cette oeuvre

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  2. comment je suis tombé sur une déclaration dans l'un des https://skstream.tube/romance/ films. Le cinéma est une invention dangereuse. Avec ses rubans fous, vous pouvez encercler la Terre entière et il vous suffit d'apporter un match ...

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